La naissance de l’internationalisation

Quand nous parlons d’internationalisation nous oublions que ce n’est pas un modèle ou un objectif à suivre mais qu’il s’agit de modalités et de personnes, de caractères et de personnalités. Je me réfère ici au fait que si la caractéristique d’un entrepreneur est d’entreprendre, les personnes, les cadres dirigeants et les professionnels qui travaillent dans une organisation internationale doivent sortir constamment de leur zone de confort et être capables de faire front quotidiennement à ces défis, mais surtout ils doivent savoir les surmonter.

C’est pour cela que l’internationalisation dans les entreprises doit naitre des personnes qui la forment et ne doit pas être imposée comme une nouvelle mode, pour les circonstances du marché ou d’autres circonstances.

Vu sous cet angle, Resuinsa, une entreprise valencienne de fabrication textile dans le secteur de l’hôtellerie a décidé, après de longues années d’expérience professionnelle, de réaliser un grand bond en avant en collaborant avec les principales chaînes hôtelières. En 2.000, l’entreprise a ouvert ses portes à l’internationalisation de ses produits et aujourd’hui, 16 ans après, c’est la seule et unique entreprise de son secteur qui travaille dans 81 pays différents et est présente dans les cinq continents. En plus de facturer 40 % dans ce type de marchés.

Le fait de vouloir transmettre cette expérience susceptible de servir à d’autres entreprises, m’a permis de participer au cours ‘ ABC de l’Internationalisation ‘ organisé par l’École de Commerce EDEM. Une expérience enrichissante parce que l’on découvre les expériences réalisées dans différents secteurs,  ce qui permet d’élargir notre propre vision. Je crois également que lorsque l’on parle d’internationalisation, il faut souligner le déficit de formation qui subsiste encore dans notre société, tant pour les professionnels que pour les entreprises. Or, l’élargissement de leur champ de vision est primordial pour les personnes qui donnent le pas à l’internationalisation puisque ce sont elles qui devront ensuite en porter le drapeau.

Et ce que je considère comme le défi ou le challenge des entreprises en matière d’internationalisation ne se réalise pas en suivant une série de modalités, mais en ayant recours à des professionnels dotés d’une ouverture d’esprit, capables de lutter constamment pour faire face aux défis quotidiens que les professionnels que nous sommes  rencontrerons sur nos chemins. D’où ce cours, pour semer des graines chez les personnes intéressées. L’internationalisation est également quelque chose de beaucoup plus profond ; pour donner du sens à cette idée, il convient de comprendre comment fonctionne le monde et les marchés globaux ainsi que les possibilités que le monde en ligne offre à l’internationalisation. Une ouverture sur laquelle Resuinsa a aussi parié en 2.012, parce que notre but n’est plus l’Europe, mais le monde.

Il ne s’agit pas de sauver les meubles et de vendre l’international comme étant la solution à la crise ou à la chute de la demande sur le marché national ; il s’agit de parier, de prendre des risques, d’aborder, d’entreprendre, d’ouvrir les yeux et de sortir de la zone de confort, de faire face à de nouveaux défis et aventures ; pour cela nous ne pouvons pas venir avec un livre sous le bras, parce que pardonnez-moi mais l’internationalisation « nait et ne se fait pas ».